Comment devient-on introverti ?
Introvert ? Extraverti ? Quelle différence ?
Les introvertis tirent leur énergie du fait d’être seuls ou avec une seule autre personne. Plus il y a de gens autour, plus c’est épuisant pour l’introverti.
Les extravertis, quant à eux ont tendance à devenir déprimés, seuls, frustrés et anxieux s’ils restent trop longtemps seuls.
Les ambivalents sont les plus rares. Ils peuvent faire la fête toute la journée, tous les jours pendant une semaine ou passer cette semaine seuls à la maison. Cela n’a pas d’importance pour eux car leurs niveaux de stimulation sont équilibrés. Ni trop haut, ni trop bas. Ce sont des créatures un peu mystérieuses et difficiles à appréhender.
Carl Jung a inventé les termes « introverti » et « extraverti » dans les années 1920 pour décrire les différents types de personnalité. Les introvertis sont capables de reconstituer leur niveau d’énergie lorsqu’ils se trouvent dans un environnement calme. Contrairement aux extravertis, ils trouvent les environnements socialisés et occupés trop stimulants et trop exigeants. La dopamine est une substance chimique qui est libérée dans le cerveau et qui donne la motivation nécessaire pour atteindre des objectifs externes. Elle peut motiver un individu à gagner plus d’argent, à élargir son cercle d’amis, à attirer un beau partenaire ou à accéder à un rôle plus important au travail. Le réseau de récompense de la dopamine est plus actif et dynamique dans le cerveau des personnes extraverties que dans celui des personnes introverties. Il les rend plus alertes, plus bavards et plus motivés à entreprendre des activités qui peuvent être perçues comme risquées. Le Dr Laney précise dans son livre, The Hidden Gifts of the Introverted Child, que personne n’est complètement à l’opposé – nous devons tous nous trouver, parfois, de part et d’autre du spectre.
Faut-il vaincre sa timidité ou l’accepter ?
Les introvertis préfèrent s’appuyer sur l’acétylcholine, un neurotransmetteur lié au plaisir. Il leur donne la capacité de se concentrer uniquement sur une tâche individuelle pendant une période prolongée. Il est plus simple de se tourner vers l’intérieur lorsque la stimulation extérieure est limitée, les introvertis optent pour un environnement calme. Les introvertis préfèrent le côté parasympathique du système nerveux, qui leur permet d’être calmes et d’agir de manière lente et mesurée. Le côté sympathique est lié à la réaction de lutte, de peur ou de fuite ; le côté parasitaire, lui, nous permet de nous reposer.
Les introvertis ont plus de matière grise située vers la partie avant du cerveau que les extravertis. Les introvertis consacrent une plus grande partie de leur énergie à la pensée abstraite. Les extravertis ont tendance à vivre le moment présent tandis que les introvertis se concentrent pour l’analyser. Les introvertis mettent plus de temps à parler, à réagir et à prendre des décisions lorsqu’ils reçoivent un stimulus extérieur. Plus l’information prend du temps à un introverti, plus il est susceptible de trop réfléchir et de trop analyser. Plus les introvertis s’engagent dans une pensée abstraite, plus ils ont tendance à trop réfléchir et à se concentrer sur les détails du moment présent. C’est pourquoi les introvertis sont plus susceptibles d’être analytiques et de faire preuve d’esprit d’analyse.
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2 comments:
sophie-l
2 juillet 2021 at 12 h 40 min
J’aimerai pouvoir cerner ce que je ressens, pour le conceptualiser afin de faire évoluer la société mais pour l’instant ce n’est que des émotions qui me travaillent au quotidien, mon sentiment d’être rejeté la majorité du temps san savoir la moindre solution. Ce n’est pas seulement le fait d’être introverti mais aussi celui de m’être pas considéré à ma juste valeur.
yann
6 août 2020 at 15 h 01 min
Je sais qu’il faut exprimer toutes ses turpitudes , cela permettrait de les extraire et les combattre , ma plus grosse souffrance est mon besoin de reconnaissance et d’approbation de l’autre. Je suis conscient que certains ne m’apportent rien mais je ne peux m’empêcher de me soumettre à leur jugement, et je n’en ressort qu’amoindrit, j’aime les visions à long termes et les processus davantage que les réactions, et je le reconnais . J’ai l’impression de faire toujours les même erreurs , des reflexes inconscients et stupides qui me mettent dans les schémas répétitifs et mortifères ! Bien sur maintenant j’évite de me frustrer davantage en y repensant comme avant, bien ce soit difficile à traverser. C’est assez pénible quand je me rappelle ces moments d’exclusion, et quand je cherche à savoir l’ingrédient négatif que je peux bien apporter. La contradiction est là quand je considère qu’il n’y a pas d’effet sans causes car je respecte la logique, mais je ne peux m’exclure moi même de la logique. En réalité la société a de gros travers et je dois tracer ma route , car je m’en voudrait à coup sur de m’être dissipé et d’avoir occulté mes possibilités.